Internet et ses contenus paraissent déjà avoir une taille considérable. Pourtant, nous prenons rarement en compte le web de l’ombre, bien plus « volumineux » ! Cette face cachée du web comprend notamment l’Internet profond et l’Internet sombre. Kézako ?
Quand on dit « Les Internets« , on sous-entend qu’il existe différents types d’accès, par exemple en fonction du pays à partir duquel on se connecte (voir l’infographie OWNI). Mais on peut aussi mettre « Internets » au pluriel pour évoquer les différentes facettes d’une Toile numérique que l’on connaît finalement très peu : on peut la comparer à un gâteau composé de plussieurs étages, ou même à un iceberg, dont la partie visible (émergée) est dérisoire par rapport à la taille totale du géant de glace. Quelles sont les différentes strates du web ?
Le web surfacique
Il s’agit d’Internet tel que nous, pauvres mortels, le vivons quotidiennement : consultation des courriels, connexion aux réseaux sociaux, achats sur les sites de e-commerce, fréquentation de sites ou de blogs indexés par un moteur de recherche, etc. Bref, Internet quoi ! Et bien non : sous la surface, on peut accéder à d’autres Internets…
Le web profond
Estimé à 70 ou 75% du web total, le web profond est aussi appelé « web invisible« , « web caché » ou « deep web« . Le web profond est l’Internet de tous les contenus qui ne sont pas indexés par les moteurs de recherche (ex : Google). Il faut donc connaître l’adresse précise des sites concernés pour y accéder. Cette non-indexation de pages web peut être volontaire ou non. Sont notamment concernés :
- Les pages 100% dynamiques dont le contenu change en fonction de certains paramètres
- Sites ou pages isolées du reste du web, sans hyperliens faisant leur promotion
- Sites protégés par authentification
- Sites techniquement mal conçus
- Sites utilisant exclusivement des technologies incomprises des robots d’indexation
- Sites proposant des contenus incompréhensibles pour les robots d’indexation, comme l’a été par exemple le PDF à une certaine époque
On peut estimer que le web privé (sites réservés à des utilisateurs limités et identifiés) et le web opaque (web techniquement indexable mais non indexé) font partie du web profond.
Le web sombre
Aussi appelé Dark Web, le web sombre est un recoin (important) d’Internet, auquel il n’est pas facile d’accéder : il faut non seulement connaître les adresses spécifiques, mais également utiliser des outils informatiques particuliers (ex : navigateur dédié). Les moteurs de recherche ne connaissent pas cette partie du web, et le chargement des contenus peut être très lent. L’anonymat est la règle, et chaque connexion se veut indirecte, en passant par de nombreux nœuds (nodes).
Vous l’aurez compris, le web sombre n’est pas facile d’accès pour l’internaute lambda. Ce n’est d’ailleurs peut-être pas plus mal : s’il abrite les échanges des défenseurs de la liberté d’expression ou de certains opposants politiques réprimés, le dark web est aussi le lieu de nombreuses malversations :
- Cybermarchés noirs : contrefaçons, drogues, cartes bancaires, armes, etc.
- Echanges de contenus choquants ou illégaux : pédopornographie, torture, cannibalisme, sexe violent, etc.
- Services illégaux : embauche d’un tueur à gage, transport d’organes, location de botnets, achats de logiciels malveillants, etc.
Si ces différentes couches du web ont chacune leurs caractéristiques propres, il existe de nombreuses passerelles qui les relient : tous les jours, des numéros de cartes bancaires obtenues par phishing dans le web surfacique sont par exemple revendus sur des sites du web sombre. Alors, quel est votre Internet préféré ?
Sources : bitdefender.fr / fr.wikipedia.org
Image : Flickr / CMA / CC BY 2.0
Article trop superficiel pour présenter un intéret. finalement, tout ce qui est dit c’est qu »un web profond permet à des activités illégales de s’épanouir. Tout le monde sait ça.
L »article reste très théorique et il n’y a même pas de capture d’écran ou d’élément concret indiquant que l »auteur de l’article ait fait un vrai reportage sur l’état du darkweb ; on reste dans des lieux communs.
Je suis déçu par cet article, à moins qu’il ne soit un préliminaire à une série d’articles sur le sujet que l’on espère plus documentés.
:D non mais vous avez fumer quoi à la rédac ? ça fait un bail qu'il a été annoncé que c'est un fake. Et si vous parlez de Tor Browser, la direction c'est par là :
https://www.torproject.org/download/download-easy.html
et le HiddenWiki, wikipédia du DeepWeb :
http://kpvz7ki2v5agwt35.onion/wiki/index.php/Main_Page
Votre article a un peu 4 ans de retard, mais bon, on vous en voudra pas ;)
Les webmails et les sites demandant une authentification font également parti du web profond. Puisque certaines parties ne sont pas référencés par les moteurs de recherche. Heureusement d’ailleurs, personne ne voudrais voir ses courriels perso public en première page de Google.
[…] Vous pensiez qu'Internet était grand ? Si vous avez oublié le web profond et le web sombre, vous êtes encore bien en deçà de sa taille réelle ! […]