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Eviter la propagation de virus par mail

Sans le vouloir, et même sans le savoir, nous participons parfois à la propagation de virus, en contaminant nos familles, amis ou collègues. Cette transmission involontaire passe souvent par le prêt de supports amovibles infectés (clés USB, disques durs externes, etc.) ou le transfert d’e-mails. C’est ce dernier point qui nous intéresse aujourd’hui : comment agir pour éviter toute transmission de virus par mail ?

Même si de nombreuses personnes ne savent pas comment retransmettre un e-mail (et oui !), beaucoup d’autres ne soupçonnent pas les risques d’un simple « forwarding ». Par exemple, si vous transférez un message électronique sans plus de précautions, vous communiquez à vos destinataires l’adresse de chaque destinataire qui a eu le message avant vous ! Cette règle n’est déjà pas l’idéal d’un point de vue de la confidentialité, mais imaginez les dégâts lorsque le mail contient un virus ! Sachant qu’un malware peut s’incruster au message entre son envoi et son arrivée…

Voici quelques conseils élémentaires qui éviteront probablement certaines déconvenues à vos contacts, et à vous-même :

Supprimer les noms et adresses mail des précédents destinataires

Lorsque vous transmettez un e-mail (forwarding) à vos contacts, les coordonnées des destinataires précédents (noms, adresses) ne sont d’aucune utilité. Ne conservez donc dans le message que le corps de texte, le lien, ou l’image que vous souhaitez transmettre. En effet, certains messages sont interceptés par des personnes mal intentionnées (souvent les auteurs initiaux) pour alimenter des carnets d’adresse utilisés lors de campagnes de spamming. Inutile d’aider cette pratique à se développer davantage… Dans le cas d’un transfert de mail, pensez donc à sélectionner toutes les informations superflues, et à les supprimer.

Penser à utiliser le champ « Cci »

Sauf si vous souhaitez que les destinataires sachent qui sont les autres personnes visées par le mail, ayez le réflexe de ne pas inscrire les adresses de destination dans le champ « A », mais dans le champ « Cci » (pour Copie Carbone Invisible). Ainsi, chaque récipiendaire ne verra que sa propre adresse, et non celle des autres.

NB : champ « Cci » est aussi parfois dénommé « Bcc ». Le champ « Cc » est lui techniquement égal au champ « A », mais indique aux destinataires qu’ils sont en copie du mail, et non les destinataires principaux.

Se méfier des pétitions par mail

Même si elles semblent moins nombreuses qu’auparavant, des pétitions qui circulent par mail existent toujours. Souvent à la solde d’une « noble cause », ces pétitions vous demandent d’ajouter votre nom et vos coordonnées numériques en fin de liste, puis de transmettre le document à vos contacts. Après plusieurs centaines de transferts, imaginez la mine d’or que représentent toutes ces adresses mail ! Surtout aux yeux d’un spammeur professionnel, toujours en quête de nouvelles adresses…

Si vous êtes réellement sensible à la cause défendue, préférez l’envoi d’un courrier manuscrit à l’initiateur. Mais vous risquez de vous apercevoir qu’il est difficile de retrouver ses coordonnées. Sinon, de plus en plus de pétitions sont aujourd’hui disponibles via certains sites Internet spécialisés, qui vous assureront une meilleure confidentialité de vos données personnelles.

Définitivement proscrire les chaînes

Certains mails transmis par des proches jouent avec la superstition des internautes : « si vous transmettez ce message, vous serez peut-être le gagnant d’un voyage au soleil », ou « si vous ne transmettez pas ce message, 10 années de malheur s’abattront sur votre famille », etc. Bien sûr, il n’y a aucune raison de croire en ces balivernes, supprimez immédiatement ce genre de message.

Porter attention aux pièces jointes

Les virus les plus simples qui se transmettent par e-mail sont ceux déguisés en pièces jointes. Méfiez-vous donc des pièces attachées suspectes, principalement celles dont l’extension est un .exe. Mais d’autres extensions comme les .doc, les .pdf, etc. peuvent également être des fichiers infectés. Pensez donc à scanner ces documents à l’aide de votre antivirus, ou supprimez-les avant le transfert de mail s’ils ne sont d’aucune utilité.

Ne pas tomber dans le piège du phishing

Les pièges électroniques sont nombreux, et ne relèvent pas toujours de virus. Les campagnes de phishing (ou hameçonnage) sont par exemple particulièrement virulentes ces temps-ci : il s’agit de mails prenant la forme d’institutions officielles (banque, fournisseur d’énergie ou d’internet, assurance maladie, etc.), logo à l’appui, et qui vous demandent de confirmer au plus vite vos coordonnées personnelles et bancaires. Dans le but de vous détrousser…

Un article Panoptinet explique plus en détail comment détecter une tentative de phishing, et la plupart de ces pièges est recensée sur Hoaxbuster.

Que ce soit pour la propagation de virus, la dispersion de données personnelles ou les campagnes d’hameçonnage, restez vigilants lorsque vous consultez vos e-mails !

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TAGS données bancairesinformations personnellesinternetmailphishingsécuritéspam

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