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Dur dur d'être Président ! Jugé trop peu fiable par les services de sécurité américains, l'iPhone est désormais banni du bureau ovale et des poches de Barack Obama. Par quoi est-il remplacé ?

Ce n'est pas parce que l'on dispose du plus puissant service de renseignement au monde que l'on doit faire fi des menaces d'espionnage. Au contraire ! Les communications du Président américain, et plus généralement de tous les chefs d'Etat, doivent être protégées au mieux pour éviter d'être interceptées par des puissances étrangères. Les terminaux sans fil (téléphones, smartphones, tablettes, etc.) sont notamment des cibles privilégiées. Barack Obama, aficionado de l'iPhone, a du délaisser ce dernier, sur les conseils insistants de ses services de sécurité, qui jugent le smartphone à la pomme trop peu fiable, et qui préconisent l'utilisation d'un terminal conçu par l'industrie de la Défense, comme par exemple le Sectéra Edge.

Résigné, le Président américain a trouvé un compromis, et utilise désormais un Blackberry spécialement modifié. A dire vrai, il est probable que Barack Obama a à sa disposition plusieurs terminaux, qu'il choisit en fonction de ses destinataires, et du degré de confidentialité de ses échanges.

En France, la question de la sécurité des échanges mobiles est également d'actualité : fin août, Matignon ordonnait à ses ministres d'abandonner toute utilisation de smartphones et tablettes grand public dans le cadre de leurs fonctions. Les communications sensibles peuvent alors être échangées via des appareils Thalès (Teorem) ou Bull (Hoox), deux terminaux sécurisés 100% français, et donc moins susceptibles d'être piratés par des espions étrangers.

Source : numerama.com
Image : By Official White House Photo by Pete Souza [Public domain], via Wikimedia Commons

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