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Pourquoi Facebook a-t-il manipulé les comptes de 600 000 utilisateurs ?

Encore une mauvaise nouvelle pour le respect de notre vie privée sur Facebook

Pour mener à bien une petite expérience de psychologie, des ingénieurs Facebook ont modifié le flux d’actualités de 600 000 utilisateurs du réseau social. Comment ? Est-ce légal ? Votre compte est-il concerné ?

Vous avez entendu des cris d’émoi tout le week-end sur Internet ? Ils concernaient sûrement la révélation d’une curieuse expérience menée par Facebook en 2012 directement sur les comptes des abonnés au réseau social : des scientifiques spécialistes des données (employés par Facebook) ont modifié l’algorithme du fil d’actualités de plus de 600 000 personnes, pour fausser les messages affichés sur les espaces personnels. Pendant une courte période, les cobayes malgré eux ont été soit exposés sur leur mur à des messages positifs, soient au contraire à des posts négatifs. Cette curieuse expérience a permis de conclure que le type des messages reçus influençait fortement l’humeur des destinataires, et des messages que ceux-ci envoyaient à leur tour. Cette étude de « contagion à grande échelle des émotions sur les réseaux sociaux » a été publiée dans le journal de l’Académie des Sciences américaine le 17 juin dernier.

Le parfum du scandale

Depuis cette publication, de nombreuses voix s’élèvent contre cette expérience discrète, qui relance le débat de la gestion des données personnelles et du respect de la vie privée sur les réseaux sociaux, et notamment Facebook. En théorie pourtant, elle ne viole aucun aspect des conditions générales d’utilisation, qui stipulent clairement que Facebook peut utiliser les informations de ses utilisateurs « pour des opérations internes, dont le dépannage, l’analyse de données, les tests, la recherche et l’amélioration des services« .

Conscient que cette étude porte atteinte à la réputation du réseau social, l’un des ingénieurs à l’origine de l’expérience tente d’expliquer et de minimiser l’évènement à travers un post public sur Facebook, en expliquant que cela ne concerne que 0,04% des utilisateurs, et systématiquement des comptes anglophones (vous n’êtes donc a priori pas directement concernés) :

Le but de nos recherches à Facebook est d’apprendre comment fournir un meilleur service. Pour avoir écrit et monté moi-même cette étude, je peux vous dire que notre but n’a jamais été de contrarier qui que ce soit. Je peux comprendre qu’elle ait inquiété certains, mes coauteurs et moi-même sommes navrés de la façon dont l’article a décri nos recherches et de l’anxiété qu’il a pu causer. Avec le recul, les bénéfices de cette recherche ne justifiaient peut-être pas toute cette anxiété.

Ce qui est certain, c’est que cette expérience a suscité davantage de sentiments négatifs que prévu ! Et que nos données personnelles ne nous appartiennent plus vraiment sitôt qu’on les publie sur un réseau social…

 

Source: blogdumoderateur.com

TAGS CGUfacebookinformations personnellesvie privée

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