Après la création de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) en 2009, et suite au dernier « Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale », la France met progressivement en œuvre sa politique de « cyberdéfense ».
Cyberguerre ou pas,chaque grande nation doit aujourd’hui développer une politique efficace de cyberdéfense. La France n’a pas été la première à comprendre l’importance de cet impératif, et tente désormais de combler son retard. Il faut dire que l’infection des serveurs informatiques du Ministère de l’Economie par un cheval de Troie avait donné quelques sueurs froides… L’occasion aussi pour l’ANSSI de se confronter sur le terrain à un problème grave.
Aujourd’hui, le Ministère de la Défense passe à une phase plus opérationnelle de sa nouvelle politique de cyberdéfense. Le mois dernier, le directeur général des systèmes d’information et de communication (DGSIC) annonçait la mise en place de nouveaux dispositifs, comme par exemple :
- Un intranet interministériel coupé de la toile mondiale
- un Cloud national capable d’héberger des données stratégiques pour le pays, qu’elles soient d’origine publiques ou privées (notamment celles d’Opérateurs d’Importance Vitale (OIV) répertoriés dans le Code de la défense)
Cette politique, couplée au développement du renseignement dans le cyberespace et à notre expertise en virologie, cryptologie et cryptographie, devrait permettre à notre pays de mener une défense active efficace dans la quatrième dimension. Nul doute qu’elle sera soumise à rude épreuve !
Source : politique-defense.com
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