Espionnage international oblige, l’Assemblée nationale dispose dorénavant d’une pièce sécurisée dans laquelle les représentants français du Renseignement pourront travailler en toute quiétude.
Depuis l’affaire Snowden, c’est officiel, les États-Unis ont de très grandes oreilles, qui traînent un peu partout. Si elles semblent davantage intéressées par les activités allemandes, le Renseignement français est également une cible. C’est la raison pour laquelle les 4 députés et les 4 sénateurs qui composent la Délégation parlementaire au renseignement ont demandé la mise à disposition d’une pièce sécurisée, imperméable aux éventuelles intrusions humaines ou informatiques.
Le Palais Bourbon abrite donc désormais une salle « Secret Défense », dans laquelle pourront venir les agents des différents services de renseignement et les représentants de la Délégation parlementaire au renseignement, afin d’y travailler sereinement.
Concrètement, cette pièce est coupée du monde :
- Scan anti-mouchard
- Fenêtre opacifiée
- Photocopieur configuré pour ne rien mémoriser
- Pièce interdite aux téléphones portables
- Circuit vidéo coupé
- Bureaux attenants occupés par des gendarmes
- Accès autorisé à une poignée de personnes, triées sur le volet
La « secret room » de l’Assemblée nationale reste néanmoins accessible (à condition de montrer patte blanche) depuis plusieurs entrées du bâtiment, afin de préserver une certaine discrétion des visiteurs. Dorénavant, la Délégation parlementaire du renseignement pourra contrôler l’activité des différentes agences de renseignement sans compromettre leurs activités.
Source: lopinion.fr
Image: Flickr / Marsmettnn Tallahassee / CC BY-NC-SA 2.0
Aucun commentaire